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XXI : Savoir



Si au cours des semaines passées j’ai pu citer quelques avantages que nous avons pour pouvoir faire face aux défis qui nous attendent, j’ai attendu cette semaine pour dévoiler le plus grand avantage que nous avons : le savoir. En effet, à la différence des crises systémiques majeures qui nous ont précédées, nous savons ce qui nous attend.


C’est un avantage énorme. Lors de l'effondrement de l’âge de bronze ou encore lors de la chute de l’Empire romain, les personnes qui ont vécu ces périodes ne savaient pas ce qui les attendait. Elles n’avaient pas la moindre idée de comment réagir et pourquoi tout s'effondrait autour d’eux. Nous pouvons compatir avec eux car on ne peut qu’imaginer ce que l’on ressent lorsque tout s’écroule autour de nous sans savoir pourquoi.


Mais nous avons la chance de savoir ce qui nous attend et nous avons la possibilité d’anticiper ! Nous pouvons nous adapter, limiter les dégâts et également saisir la chance qui nous est donnée pour nous réinventer. Derrière chaque défi se cache une opportunité. Chaque difficulté posée sur notre chemin est une occasion de s’améliorer. Et c’est ce qui nous attend en ce XXIème siècle. Si nous sommes capables de nous réinventer pour faire face aux urgences climatiques, sociales, politiques, nous n’en sortirons que plus forts !


Je suis persuadé, surtout au vu de mon passé, que ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts. Certes il est difficile de garder la foi quand on traverse une passe difficile, mais une fois le chemin accompli, on regarde toujours en arrière avec fierté, et en avant avec espoir. C’est ce que je pense de l’Humanité en général au moment où nous sommes.


Bien sûr cela créait une pression supplémentaire : nous devons réagir ! Car il n’y aurait pas de pire péché que de savoir, et de tout de même préférer l’inaction. Lorsque la maison brûle et qu’on ne fait rien, on est en partie coupable de ce qui nous arrive. Il est donc de notre devoir de nous mobiliser, de réfléchir, d’anticiper et surtout d’agir.


Il peut paraître difficile de le croire après tout ce que j’ai déjà écrit sur le sujet du XXIème siècle, mais je suis optimiste en ce qui concerne l’avenir. Je suis optimiste car j’ai foi dans le potentiel humain. Nous sommes certes capables du pire, mais nous sommes aussi capables du meilleur ! Il ne faut jamais désespérer au point de baisser les bras. Il y a toujours quelque chose que l’on peut faire, et ce n’est qu’en persévérant qu’on révèle le meilleur de soi. Si chacun fait l’effort nécessaire, nous réussirons.


J’ai d’autant plus foi en l’avenir quand je vois l’émergence de la nouvelle génération. Mes confrères sont actifs, nous sommes informés, nous sommes motivés. Nous ne sommes pas gâtés comme certains voudraient le croire, nous ne sommes pas non plus des obscurantistes. Certes, nous sommes peut-être plus déprimés que nos ancêtres proches, mais nous le sommes parce que nous comprenons ce qui nous attend. Mais cela veut aussi dire que nous sommes prêts pour ce qui nous attend ! Je suis sûr qu’une fois que les choses passeront entre nos mains nous saurons faire face.


J’entrevois dans notre génération le potentiel d’être une grande génération, comme celle de la Guerre. Résiliente, informée, engagée.


La semaine prochaine, je vais conclure cette chronique en détaillant finalement ce que nous devons faire pour réussir les défis qui nous attendent : nous réinventer.


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